O'neil commandant (fondateur)
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| Sujet: Départ de Jacques Chirac Mar 15 Mai - 19:34 | |
| Article du Monde sur le départ de Chirac qui parlera pour la derniere fois aux français ce soir à 20H00 - Citation :
- Il faut bien dire "au revoir". Le président de la République, Jacques Chirac, devait s'adresser une dernière fois aux Français, mardi 15 mai, à la radio et à la télévision, à 20 heures. Ce ne sera pas une très longue allocution - quatre ou cinq minutes, indique-t-on à l'Elysée.
A la veille de sa passation de pouvoirs avec Nicolas Sarkozy, M. Chirac veut laisser "un message de sérénité et de confiance en l'avenir", souligne Agathe Sanson, la responsable du service de presse. Un petit discours qui parle de la France, à laquelle, depuis quelques mois, il a déclaré son "amour", avec des mots qu'il n'avait jamais employés. En somme, même s'il s'est si souvent opposé à M. Sarkozy, M. Chirac veut dire à ses "chers compatriotes" que tout ira bien pour le pays.
"Très attaché" au lien direct qu'il a noué avec les Français, M. Chirac a choisi la classique allocution télévisée, réservée aux présidents. Elle devait être enregistrée mardi soir, en léger différé, dans les salons du rez-de-chaussée de l'Elysée, ornés du drapeau tricolore et du drapeau européen. Comme d'habitude.
Le président sortant, qui n'a pas toujours réussi ses prestations télévisées, se montre beaucoup plus à l'aise à l'écran, sur la fin. Comme s'il avait atteint une sorte de sérénité. Sans rien perdre, pourtant, de sa légendaire énergie. Quelques images, prises par France 2, jeudi 10 mai, lors de la cérémonie sur l'esclavage, tournent au clip "culte", dans les rédactions. Elles ont également été montrées au zapping de Canal+. On y voit M. Chirac se frayer son chemin, pendant son bain de foule avec M. Sarkozy, en donnant deux vigoureux coups de coude à droite et à gauche, puis un grand coup de bassin, dont le président du Sénat, Christian Poncelet, fait les frais, derrière lui.
Le "style Chirac", pour sa sortie, devrait être moins affecté que celui de Valéry Giscard d'Estaing, en 1981. "Bonne chance, du fond du coeur, sans amertume vis-à-vis des uns et avec une chaude reconnaissance pour les autres", avait dit le futur " Ex", avant d'adresser ses voeux à François Mitterrand "que les Français ont choisi pour être le premier d'entre eux". Las, sept longues secondes de silence, ponctuées par un "Au revoir", chuinté et compassé, avaient gâché cette élégante sortie.
B. G. Article paru dans l'édition du 16.05.07. | |
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