Trois syndicats ont appelé à la grève à partir de lundi 0h00 pour de meilleures conditions de travailLa question des indemnités des pompiers est également au centre des revendications. Les grévistes souhaitent une revalorisation de leur prime de technicité, la diminution des gardes et l'amélioration des conditions de travail (comme l'affectation à proximité du domicile).
C'est sur la Côte d'Opale que le mouvement a été le plus suivi. A Calais, Boulogne-sur-Mer et Saint-Omer avaient quasiment la totalité de leurs pompiers professionnels en grève. L'intersyndicale estime que le mouvement a été suivi à 65% dans les 47 casernes du département. Le Sdis estime que le chiffre tombe à 25% si l'on compte le personnel d'encadrement et le personnel réquisitionné.
Président du Sdis et du Conseil Général du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet estime qu'il n'y a pas de grosses disparités avec les autres départements mais reconnaît qu'il y a des revendications qui méritent d'être examinées et des améliorations à apporter.
"Une réunion est prévue jeudi avec le conseil d'administration du Sdis (service départemental d'incendie et de secours) pour fixer l'ouverture d'un calendrier de négociations. Or, nous souhaiterions dès jeudi l'annonce de mesures fortes", a déclaré Dimitri Hénon, secrétaire général de la CGT du Sdis.
Les trois syndicats qui appellent à faire grève, Sud, CGT et Force autonome, représentent plus de la moitié des salariés. Toutefois, un service minimum a été assuré pour les opérations d'urgence et de secours. En toile de fond, les élections professionnelles des pompiers du Pas-de-Calais auront lieu le 6 novembre.
Le président du Conseil Général du Pas-de-Calais propose une réunion jeudi - date jusqu'à laquelle le mouvement doit se poursuivre - et jour où une grande manifestation est prévue à Arras.
Le Pas-de-Calais compte un millier de sapeurs-pompiers professionnels dans 47 casernes.