Les feux de cheminé

J'ai trouvé un article intéressant concernant les feux de cheminé sur le Monde.fr

Pour qu'une soirée au coin du feu ne tourne pas à l'accident
LE MONDE | 31.01.09 | 14h57 • Mis à jour le 02.02.09 | 12h33

Le Monde a écrit:

Chaque année, les accidents de feux de cheminée entraînent entre 8 500 et 10 000 interventions de secours . "Ce type d'incendie représente environ 10 % des feux d'habitation", constate le lieutenant-colonel Jean-Luc Queyla, membre de la commission prévention de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers (FNSPF).


Ces accidents pourraient être facilement évités si les principales mesures d'entretien et de sécurité étaient respectées. Première précaution : faire ramoner sa cheminée deux fois par an, par un professionnel inscrit au registre du commerce. Après chaque intervention (compter, en moyenne, de 40 à 80 euros), le ramoneur doit fournir un certificat attestant de son passage. En cas d'incendie, ce document devra être présenté à l'assurance, faute de quoi les dommages risquent de ne pas être indemnisés.Deuxième précaution : éviter les bûches dites "autonettoyantes", qui ne remplacent pas le ramonage "et sont une fausse sécurité", souligne M. Queyla.

"Il ne faut jamais oublier qu'un feu dans une cheminée représente un risque supplémentaire dans l'habitat", rappelle-t-il. Le foyer doit être surveillé et un pare-feu installé afin d'éviter tout envol de flammèches hors de la cheminée. Enfin, avant d'aller se coucher, ne pas oublier d'éteindre les braises.

Dans tous les cas, mieux vaut privilégier un bois "pur et sec" et utiliser deux ou trois essences différentes - le charme et le chêne, ou le hêtre et le platane, etc.

Pas question de se débarrasser du sapin de Noël en le faisant brûler dans la cheminée. Un épicéa, un sapin de Douglas fraîchement abattus sont dangereux, car ils contiennent de la résine : elle produit de grandes flammes qui s'engouffrent dans le conduit de cheminée. Pour parer à tout risque, on évitera également de brûler des bois de récupération ou des agglomérés qui contiennent de la colle. Même consigne pour les bûches synthétiques, vendues en grande surface, faites de de poussière de bois.

Les cheminées à bois ne sont pas les seules à présenter des risques. Les foyers à éthanol, qui ne nécessitent pas de conduits d'évacuation et qui font la "une" de tous les magazines de décoration, sont de plus en plus montrés du doigt. La Commission de sécurité des consommateurs (CSC) et l'association de consommateurs UFC-Que choisir ont récemment dénoncé les risques de brûlures, d'intoxication au monoxyde de carbone et d'incendie liés à ces nouvelles cheminées. "Elles ne répondent pas à un cahier des charges suffisant pour satisfaire à un minimum de sécurité", affirme de son côté M. Queyla.

En attendant l'élaboration d'une réglementation, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mis en garde contre l'utilisation de ce nouveau type d'équipement. Une réaction "insuffisante", selon UFC-Que choisir, qui demande le rappel des produits vendus et l'interdiction de leur commercialisation.

Réglementation:
Les cheminées à foyer ouvert, utilisées en chauffage d'appoint, sont autorisées dans les immeubles collectifs (arrêté du 22 janvier 1997, article 23).
Pour la construction ou la réhabilitation d'une cheminée, consulter le Document technique unifié (DTU) sur www.cstb.fr
Les prescriptions minimales d'entretien des ouvrages sont fixées par le règlement sanitaire départemental (RSD) disponible auprès des préfectures.

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Interressant et pratique , merci

Merci pour ces informations très intéressantes et utiles.