Les Forces d'Intervention Françaises
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 BOMBEIROS

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AuteurMessage
Fabio
Caporal Chef
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Fabio


Nombre de messages : 118
Date d'inscription : 16/01/2007

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MessageSujet: BOMBEIROS   BOMBEIROS Icon_minitimeSam 3 Fév - 16:21

:wink:L’école nationale des «bombeiros»wink


Depuis 15 ans, l'école nationale des pompiers portugais est hébergée dans un ancien palais de la famille du comte de Paris, la « Quinta do Anginho » (« Ferme du petit ange »), avec vue sur la mer, palmiers et piscine. Niché au cœur de la cité historique de Sintra, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le site est idéal pour se former sans stress

[size=18]Texte et photos > Patrick Forget et Stéphane Gautier

Non, ce n'est pas un club de vacances, mais bien le site de l'école nationale des sapeurs-pompiers portugais. A Sintra, pas de galons, la tenue réglementaire est le bleu de travail flanqué des initiales « ENB » (« Escola nacional de bombeiros ») et le ceinturon rouge. L'école accueille chaque année près de 2 000 stagiaires répartis sur trois villes : deux sites satellites, avec Lousa au centre et Bragança au nord, et Sintra, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Lisbonne. Excepté les incendies urbains et les feux de forêts, l'ensemble du cursus pompier peut se dérouler à Sintra : formateur, commandement, médical et toutes les formations spécialisées comme le sauvetage « équivalent du Grimp en France », 4 x 4, bateau de secours, plongeur... Seuls quelques domaines très spécialisés comme la Cmic et la Cmir sont dispensés par convention chez leurs voisins espagnols. Par ailleurs, l'école de Sintra assure également la formation aux extincteurs pour le personnel d'entreprise et celle des pompiers privés.

Un projet de plate-forme d’entraînement

Pour devenir sapeur-pompier volontaire, les 600 heures de la formation de base obligatoire sont assurées dans les casernes par des titulaires du diplôme d'instructeur. Ensuite, les sapeurs-pompiers sont inscrits à l'école de Sintra pour se perfectionner ou se spécialiser. Afin de faciliter la gestion du planning, tous les modules sont divisés par tranche d'une semaine de 35 heures. Celui d'instructeur est de deux semaines, une semaine pour les feux de forêts, 7 semaines pour les ambulances... Devant le problème de disponibilité des volontaires, il n'est pas rare que les gros modules ne se fassent en plusieurs fois. « Comme en France, le niveau de formation des volontaires a augmenté ces dernières années, alors que la disponibilité de nos hommes, à 95 % volontaires, est déjà un réel problème. Il est très difficile de les mobiliser plusieurs semaines de suite », constate Américo Mateus, directeur de l'école. Le financement de l'institution est assuré entièrement par l'état et varie chaque année en fonction du vote du budget. Le nombre de formations dispensées en dépend. Mais le directeur a de grandes ambitions pour son école : « Notre site a la capacité d'accueillir une véritable plate-forme d'entraînement. Le projet est bien avancé, même si nous devons résoudre quelques questions d'ordre financier et environnemental. » Tout récemment, l'état et les ministères de tutelle ont décidé de fédérer les différentes associations de protection civile et de sapeurs-pompiers volontaires. Le « Servicio national de bombeiros et protecion civil » (« Service national des sapeurs-pompiers et de la protection civile ») est créé. « Ce bouleversement de statut nous oblige à intensifier les actions de formation, notamment dans le domaine de la conduite des ambulances qui sont désormais du seul ressort des sapeurs-pompiers », explique Américo Mateus. Avec ces changements de politique, le casse-tête de l'agenda ne va pas s'arranger, mais le projet de développement de l'école pourrait s'accélérer dans les mois à venir. n

Remerciements : Office de tourisme de Sintra, ICEP Portugal et
www.airluxor.fr

Elisio Oliveira, formateur ENB La quarantaine joviale, le commandant Oliveira est parfaitement à l’aise au sein de l’ENB de Sintra. Depuis 5 ans, il est l’un des treize formateurs que compte l’école. Il est en charge des stages de commandement, de désincarcération et de sauvetage. Après 20 ans de volontariat, qui l’ont mené à la tête du corps d’Amadona (100 sapeurs-pompiers professionnels et 200 volontaires), il était temps pour lui de passer à d’autres expériences. « La formation a toujours été une de mes préoccupations, alors j’ai décidé de rejoindre notre école nationale. Se former et former d’autres pompiers sont la garantie d’un système de secours de qualité, et c’est l’une de nos plus grandes priorités ici », avoue-t-il. Par ailleurs, les compétences du commandant Elisio Oliveira sont reconnues bien au-delà du Portugal, puisqu’il est aussi formateur à l’International Center for Emergency Techniques (ICET), aux Pays-Bas.

Quelques chiffres

n 1982, achat de la propriété (48 hectares) de Sintra par l’état pour créer l’école. n 1992, première formation. n 2002, plus de 10 000 pompiers sont passés par l’école en tout et près de 2000 cette année là. n L’Ecole édite un magazine trimestriel « ENB revista e formativa », qui sert aussi de support pédagogique. n 2003, projet de plateau technique feux, Cmic et Cmir. ok

Les SPV et l’éducation Une antenne du RVCC (« Reconnaissance, validation, certification, compétence ») est installée au sein de l'école nationale des sapeurs-pompiers. De quoi s’agit-il ? Ce projet du ministère de l'Education nationale portugaise, financé par l'état et la CEE, a pour but d'élever le niveau scolaire de la population. Par le passé, beaucoup d'enfants ont quitté l'école trop tôt pour aller travailler. Depuis une vingtaine d'années, ce n'est plus le cas, mais l'état a décidé d'aider la génération des 30-50 ans au fort pourcentage d'analphabètes ( près de 20 %). Les centres du RVCC ne sont pas implantés au hasard et les sapeurs-pompiers sont une cible parmi d'autres. En effet, sur les 54 centres repartis sur l'ensemble du territoire portugais, deux sont installés sur les sites de l'école nationale des sapeurs-pompiers (Sintra et Lousa). La première partie du programme consiste à reconnaître les compétences des adultes acquises, tant au niveau scolaire que professionnel. « Les personnes inscrites passent un test qui détermine les manques de chacun. En fonction des résultats, nous leur offrons une formation adaptée qu'ils effectuent chez eux. Régulièrement, ils viennent au centre pour le suivi des cours. A la fin du premier stade, le stagiaire retrouve le niveau des neuf années d'école obligatoire. En 2004, ce niveau sera porté à douze années », explique la passionnée Fernanda Alturas, responsable du centre. Ensuite, avec les sept personnes de son équipe, elle accompagne les stagiaires jusqu'à la certification d'un métier. Après trois ans d'existence, plus de 100 sapeurs-pompiers volontaires ont ainsi obtenu un certificat d'ambulanciers et retrouvé un emploi. ok


"Bombeiros" Veut dire "POMPIERS" en francais !! wink
hum
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