-je ne signale pas "GN française" car il n'y a plus de gendarmerie en Belgique-[Source : wikipédia]
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En France, la gendarmerie nationale est une force de police à statut militaire subordonnée au ministère de la Défense pour les missions militaires et sous tutelle du ministère de l'Intérieur pour les missions de police (la Police nationale dépend du ministère de l'Intérieur).
Les gendarmes sont habituellement chargés du maintien de l'ordre dans les zones rurales et les zones dites « péri-urbaines », alors que la police nationale est chargée des zones urbaines.
La gendarmerie assure des missions diverses qui font sa spécificité :
Missions administratives : maintien de l'ordre, assistance et secours, circulation routière, police administrative.
Missions judiciaires.
Missions militaires : défense opérationnelle du territoire, préparation de la mobilisation, police militaire.
Histoire :
La gendarmerie nationale est l'héritière d'un corps de militaires chargés de l'ordre public. Ce corps, créé en 1337, était placé sous les ordres du connétable de France, puis après la suppression de cet office en 1626, des maréchaux de France, il portait donc le nom de connétablie, puis de maréchaussée. En 1536 l'édit de Paris précisa ses missions, notamment la surveillance des grands chemins. Les membres de la maréchaussée portaient le titre de "prévôt des maréchaux" et étaient organisés en brigades (4 à 5 hommes tous les 15 à 20 km) à partir de 1720.
Le terme de gendarmerie vient de sergent d'arme, synonyme de'homme d'armes et qui désigne à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne la cavalerie lourde. Avec le déclin de la cavalerie, la "Gendarmerie de France" devint un corps de l'armée assimilé à la maison militaire du roi. Peu avant la Révolution, la maréchaussée fut placée sous l'autorité administrative de la gendarmerie de France, ce qui explique qu'en 1791 la maréchaussée fut renommée "gendarmerie nationale".
la devise est : "Pour la Patrie, l'Honneur et le Droit"
En 2002, conformément à des engagements pris par Jacques Chirac lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2002, les forces de gendarmerie ont été rattachées au ministère de l'intérieur pour leurs missions de sécurité intérieure. Les gendarmes continuaient toutefois à relever du statut militaire. Les brigades ont été réorganisées en communautés de brigades au champ d'action plus large. La Loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure a également participé à une nouvelle répartition des forces de gendarmerie et de police en France.
OrganisationLa gendarmerie est divisée en plusieurs métiers. Elle est présente sur l'ensemble du territoire Français et effectue des missions militaires à l'étranger.
Effectifs 2005 : 103 866 personnels (dont 86 038 d'actifs). Les personnels militaires de la gendarmerie nationale se répartissent en :
4 169 officiers et 75 842 sous-officiers de gendarmerie ;
154 officiers et 3 729 sous-officiers des corps technique et administratif ;
15 757 volontaires aspirants issus du volontariat (AGIV) et gendarmes adjoints volontaires (GAV) ;
2 011 personnels civils se répartissent en fonctionnaires, ouvriers d’État et contractuels ;
40 000 personnels de réserve utilisés en fonction des besoins du service. Cette réserve n'a pas encore atteint la plénitude de ses effectifs.
SubdivisionsDirection Générale de la Gendarmerie Nationale
Elle est installée depuis 1969 rue St Didier dans le XVIème arrondissement de Paris. Cependant, l’expansion au fil des ans a rendu nécessaire un déploiement sur onze autres sites répartis sur la capitale et la proche banlieue de Malakoff (92) ou Issy les Moulineaux(92) à Pontoise (95) ou Rosny-sous-Bois (93)
Gendarmerie départementale
La gendarmerie départementale est au contact régulier de la population. Elle assure principalement des missions de police judiciaire ou de police administrative. On la surnomme la blanche, à cause de la couleur de ses insignes.
L'organisation de base est la brigade de gendarmerie, comprenant de 6 à 40 personnes, généralement située au niveau du canton. Les brigades peuvent être organisées en communautés de brigades avec une unité de chef-lieu et des brigades de proximité ou en brigades autonomes.
Chaque brigade est chargée de la surveillance jour et nuit d’une ou de plusieurs communes ainsi que de l’accueil du public. Les gendarmes y reçoivent les plaintes, effectuent les enquêtes administratives et judiciaires et de manière générale répondent aux appels d’urgence.
Les brigades d'un arrondissement forment une compagnie. Les compagnies d'un département forment un groupement et les groupements d'une région administrative forment une région depuis la réorganisation territoriale du 1er juillet 2005. Auparavant les régions prenaient le nom de "légions". On dénombre aujourd'hui 22 régions de gendarmerie départementale.
Ainsi, chaque niveau hiérarchique de la gendarmerie départementale correspond à un niveau de l’administration du territoire. Chaque niveau hiérarchique est commandé par un officier, responsable des unités de la gendarmerie départementale placées sous son ressort. Il est le correspondant en charge de la sécurité publique de l’autorité administrative.
Il existe environ 3 600 brigades.
En plus des brigades, la gendarmerie départementale comporte des unités spécialisées dans certaines missions :
Les pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), regroupés au sein des Compagnies de Gendarmerie Départementale fournissent des patrouilles qui interviennent en renfort des brigades. Soit pour augmenter le nombre de patrouilles dans les rues, soit pour faire face à des évènement particuliers (interpellations, recherche de malfaiteurs…). On trouve en général un PSIG par arrondissement.
Les unités motorisées, gendarmes motocyclistes chargés de la surveillance du réseau routier ; ils ne dépendent pas de la compagnie mais de l'Escadron Départemental de Sécurité Routière (EDSR = compétent sur l'ensemble du département d'implantation). On y trouve les Brigades Motorisées, les Pelotons Autoroutiers et les Brigades Rapides d'Intervention, en fonction des EDSR.
Les brigades et sections de recherche (BR au niveau des arrondissements, BDRIJ au niveau des départements et SR au niveau de la cour d'appel), ne sont constituées que d'officiers de police judiciaire. Elles sont exclusivement chargées des missions de police judiciaire. Elles assistent les brigades, assurent les opérations de police technique et prennent en compte la direction des enquêtes importantes ; elles sont chargées des enquêtes touchant à la moyenne et la grande délinquance.
Gendarmerie mobileSurnommée « la jaune » en raison de la couleur dorée de ses galons, la Gendarmerie mobile a été créée en 1921, du moins dans sa structure actuelle, car la création des premières unités de Gendarmerie mobile remonte au début du XIXe siècle. Ses principales missions : le maintien de l'ordre (MO), le rétablissement de l'ordre, la surveillance du territoire et des dépendances, la garde de points sensibles (ambassades, gares, …), la défense du territoire, le renforcement de la Gendarmerie départementale et depuis quelques années maintenant les opérations extérieures (Opex).
La Gendarmerie mobile est composée depuis la réorganisation territoriale de :
24 groupements, dont un blindé à Versailles Satory
123 escadrons, chacun commandé par un capitaine
17 350 personnels.
Un escadron de gendarmerie mobile (EGM) est composé de :
121 personnels
4 pelotons de rang dont 1 Peloton d'Intervention (PI) et de 3 pelotons de marche
1 peloton Hors Rang (logistique et administration).
Il n'existe plus que 2 types d'escadrons : escadrons portés et escadrons VBRG (véhicule blindé à roues de la Gendarmerie). Les VBC90 (véhicule blindé de combat canon de 90) ont été réformés.
Chaque escadron est différencié selon un numéro, ex: 15/6 à Nîmes.
1er chiffre = numéro du groupement de gendarmerie mobile d'appartenance
2e chiffre = numéro de l'escadron dans le groupement
3e chiffre = numéro de l'ex légion d'appartenance. Il n'est pas envisagé de renuméroter ces EGM dans l'immédiat.
Le GSIGN, qui regroupe le GIGN, l'EPIGN et le GSPR (voir plus loin), fait partie intégrante de la Gendarmerie mobile.
Les réservistes de la Gendarmerie mobile sont regroupés en escadrons de réserve de gendarmerie mobile (ERGM) dont la dénomination et l'organisation sont calquées sur celles des escadrons d'active, par exemple ERGM 124/1 à Maisons-Alfort.
1er chiffre = 1 pour les escadrons de réserve
2e chiffre = numéro du groupement de gendarmerie mobile d'appartenance
3e chiffre = numéro de l'escadron dans le groupement
4e chiffre = numéro de la légion d'appartenance.
Les réservistes de la Gendarmerie mobile ne sont pas autorisés à servir au maintien de l'ordre, mais sont plutôt employés sur des missions de service d'ordre (présence lors de grands événements par exemple), ou en renfort d'unités de la Gendarmerie départementale.
Alors que son impuissance à servir en maintien de l'ordre limitait par le passé l'utilisation des réservistes de la Gendarmerie mobile à des renforts aux unités de la Gendarmerie départementale ou aux état-majors, les escadrons de réservistes sous contrat sont de plus en plus amenés à servir en unité constituée, c'est-à-dire escadron au complet.
Unités de gendarmerie présentant un caractère d'emploi spécialiséMaître chien
Pilote d'hélicoptère
Gendarme de montagne - PGHM
Plongeur
GSIGN
Spéléologue
Police scientifique - IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale)
Systèmes d'information et de télécommunications
Pilote de vedette
brigades et sections de recherches (Police judiciaire).
Unités de gendarmerie spécialisées Gendarmerie maritime :
La gendarmerie maritime est mise pour emploi auprès du chef d'état-major de la marine. Elle assure :
des missions de sauvegarde maritime et de police générale dans les eaux territoriales et la ZEE, sous l'autorité du préfet maritime ;
des missions de police judiciaire sous l'autorité du procureur de la République ;
des missions de protection des établissements de la marine à terre.
Son effectif compte 1 500 personnes et elle dispose d'une trentaine de patrouilleurs et vedettes répartis sur tout le littoral.
Gendarmerie de l'air
Gendarmerie des transports aériens
Gendarmerie de l'armement
Gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires.